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Galluis

Sur le site de La Mairie :
http://www.galluis.fr/histoire.htm#2
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Extraits du livre de Robert LACROIX de L'ISLE
"Un vieux village de l'Ile-de-France : GALLUIS et ses environs"
paru aux éditions Le Clos des Fées

L'EGLISE


Il existait à Galluis, au Moyen Age, un manse, véritable petit domaine, celui de l'église.
Placée sous le vocable de Saint-Martin, cette église, dont une partie semble remonter au XIIe siècle, se présente comme un monument fort simple, sur plan rectangulaire, fermé vers l'ouest par une abside demi-circulaire et flanqué de quelques contreforts.
Près du portail, au sud, s'élève un clocher sur plan carré avec toit à bâtière.
L'église n'offre plus l'aspect qu'elle présentait jadis, le cimetière qui l'entourait ayant disparu. Il y avait également une chapelle où étaient inhumés les gens de distinction dont on ne peut que conjecturer l'emplacement. (…)

Ce qui est certain c'est que cette église a été remaniée plusieurs fois et que sa construction n'est pas homogène.
 Si l'abside est solidement maçonnée à la chaux, d'autres parties sont bâties avec de la terre.
Elle a été agrandie à une époque relativement voisine de la nôtre dans toute la partie comprise entre le clocher et le porche actuel ; deux petites annexes de construction postérieure à l'édifice flanquent son côté sud, l'un sert de sacristie, l'autre de chapelle pour les fonts baptismaux.
On ne relève sur ce monument aucun travail d'art quelconque, aucune moulure, aucun ornement architectural.
 La matière de la construction, du reste, ne s'y prêtant guère ; les murs sont en meulière brute, ni plus, ni moins que les vieilles maisons du village.
 Les contreforts seuls sont en meulière taillée, plusieurs avec retraite et talus à la partie supérieure.
Les baies de la nef et de l'abside sont en plein cintre, mais elles ont été refaites et, par conséquent, n'établissent rien ; du reste, celles de l'abside paraissent occuper leur place primitive, tandis que, dans la nef, plusieurs ont été bouchées et d'autres ouvertes à un autre endroit.

Le clocher est accolé au mur sud de la nef, près du porche, sans communication avec l'extérieur.
Il se compose de quatre parties juxtaposées par retraits successifs, surmontées d'un bandeau et couvertes d'un toit à bâtière avec deux baies jumelles, gainées d'abat-sons sur chaque face.
 Une demi-tourelle, coiffée par une calotte, est encastrée à la base de la tour, côté ouest, et renferme l'escalier.
Plusieurs particularités semblent préciser un type roman très primitif d'église rurale. Il est bien probable, en effet, qu'au cours des remaniements, les réparateurs ne se sont pas mis en frais d'imagination, conservant aux baies, sinon leurs dimensions, du moins leurs formes primitives.
Les contreforts avec retraites et talus étaient employés au XIIe siècle.
 Le clocher, de base carrée, en tronçons juxtaposés en retraite, est aussi de cette époque. (…)
La cloche qui subsiste remonte au XVIIe siècle et son inscription porte le nom de Jacques de Mansel, chevalier, seigneur de Saint-Léger-en-Artois, guidon de la compagnie de Monseigneur le Comte de Soissons et est datée de 1608. (…)
Quel a été le fondateur et le patron de l’église de Age ?
On ne peut y répondre qu’après s’être rappelé que l’abbaye de Saint-Magloire possédait le domaine du Luatel (…).
Nous avons cependant la preuve que l’abbé de Saint-Magloire était patron et présentateur de l’église de Age. (…)

La maison presbytérale de la fin XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle était une dépendance de l’ancien presbytère, sa construction ne remontant guère avant la fin du XVIIIe.
La porte d’entrée était à deux battants, ornés de panneaux en relief, en chêne plein avec de belles ferrures ; l’escalier qui dessert le premier étage également ; mais il ne reste que deux cheminées de pierre sur trois de cette époque, celle du rez-de-chaussée a malheureusement été remplacée par une de marbre et a disparu.
Cet ancien presbytère a appartenu au XVIIIe siècle, aux curés Evette et Bonnenfant, et leurs héritiers l’ont vendu à la commune. (…) "





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