- L'ancien prieuré du XIe siècle dont le Grand Cellier est inscrit depuis le 29 juin 195048.
Prieuré de l'Abbaye bénédictine Notre-Dame du Bec-Hellouin.
- On y vénérait le corps de sainte Honorine, apporté de Graville (commune du Havre)
Le prieuré Sainte-Honorine a été fondé en 1080 par le comte de Beaumont, Ives et son épouse Adèle qui donnèrent à l'abbaye du Bec-Hellouin, avec l'accord de l'évêque de Paris, l'église de Conflans.
Le nouveau prieuré devait donc avoir aussi une fonction paroissiale.
Peu après, un incendie provoqué par une guerre entre Mathieu Ier de Beaumont et Bouchard de Montmorency entraîne la destruction du castrum, de l'église et du premier prieuré.
Les reliques de sainte Honorine furent miraculeusement épargnées.
Vers 1086 les reliques furent processionnellement transportées dans la nouvelle église reconstruite.
On ignore tout de l'histoire des bâtiments conventuels au Moyen Âge.
Des chapiteaux découverts fortuitement permettent d'attester des campagnes de construction au 12e siècle, notamment de la présence d'un cloître.
A la fin du Moyen Âge, le monastère était en mauvais état.
De plus, placé en commende, il se détériora plutôt.
C'est ainsi qu'en 1596, le nouveau prieur Claude Mollet demanda un état des lieux "des démolitions et ruines du prieuré".
De même l'expertise réalisée en 1750-52 à la suite de la mort de l'abbé Tambonneau prouve le mauvais état des lieux.
On décide même la destruction de l'ancienne chapelle et la construction d'un nouvel édifice par les architectes Delespine et Payen et un entrepreneur de Saint-Germain-en-Laye, François Tarot.
Les autres bâtiments devaient être réparés.
En 1791, le prieuré (sauf la chapelle) est vendu comme bien national à Marc Sabatier.
La chapelle est conservée au culte comme salle d'assemblée.
Elle est vendue en 1795 à Jean Pénon.
Finalement, en 1807, les deux biens sont à nouveau réunis aux mains de Jean Louis Labarrière qui vend la propriété en 1808 à la famille Lhéritier de Chézelles.
Elle devient alors lieu de villégiature.
La chapelle est détruite entre 1819 et 1821 et le logis abbatial transformé.
Adresse : place Gévelot
Adresse : place Gévelot
- L'église Saint-Maclou classée depuis le 18 octobre 199349.
- Construite à la fin du Xe siècle selon un écrit retrouvé aux Archives nationales, elle a été modifiée et agrandie aux XVe, XVIIe et XIXe siècles. La flèche du clocher, abattue par la foudre le jour de l'Ascension 1923, a été reconstruite en 1927.
- Au cours de récents travaux de restauration du chevet à l'est de l'édifice, un très bel ensemble de chapiteaux sculptés en haut d'un gros pilier soutenant l'angle nord-est de la chapelle Sainte-Honorine (anciennement Saint-Nicolas) vient d'être mis au jour.
- Depuis 150 ans, il était pris dans l'épaisseur du mur de cette chapelle.
- Le chapiteau des colonnes ainsi que ceux de l'entrecolonnement sont à peu près les seuls vestiges de ce qui fut le début d'agrandissement entrepris fin XVIe-début XVIIe siècle par les seigneurs de Montmorency, barons de Conflans.
- Le style en est assez particulier : c'est un mélange d'ordre ionique avec un peu de corinthien très plat (feuilles d'acanthes très petites, des oves sous le tailloir.
- Ces dessins ne figurent dans aucun manuel consulté jusqu'à présent. L'aide d'un spécialiste serait utile).
- Ce qui restait de cet agrandissement inachevé en 1632 à la suite de l'exécution du duc Henry II, fut démonté et vendu durant la Révolution française vers 1798.
- Seul ce pilier demeure témoin de cette aventure tragique.
- Les chapiteaux resteront visibles.
- De même, le premier contrefort nord-est du chœur a été dégagé et montre désormais un fort élégant pinacle intact car protégé depuis 1860 par un morceau de mur.
- Les autres pinacles des contreforts, parfois très abîmés, sont maintenant restaurés.
- Les vitraux du chœur ont aussi été restaurés, de même que ceux des chapelles de la Vierge, côté sud et Sainte-Honorine côté nord.
- Une autre campagne de restauration concerne le porche du XIXe siècle, la façade ouest, les vitraux de façade et le premier de chaque bas-côté, de novembre 2014 à juin 2015.
Ecole secondaire diocésaine du Sacré Cœur chapelle de la Sainte Vierge |
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